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PostHeaderIcon Verbalement Toi

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Goutte à goutte, tu distilles
Les mots tendres qui titillent
Mon essence de femme
Et atteignent mon âme.
 
Sensible à tes phrases brûlantes
Imprégnées de ta flamme ardente
Moi, l’amoureuse des mots à souhait
Je suis émue de ce verbal bouquet.
 
Tu déclines ton désir et ton amour
Toi le troublant troubadour.
Touchée, j’avoue éprouver plaisir
A entendre une si belle lyre.
 
Tes mots doux sont une mélodie,
Elle danse sur ma peau qui frémit
En une délicate caresse survolant
Mon être attiré par ton aimant.
 
Encore et toujours, déclame-moi
La version amoureuse de ton toi.
Cette musique là, jamais ne me lassera.
 Femme je suis… ergo réceptive à cela.
  
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PostHeaderIcon Je glane les mots

Je glane les mots

La tête dans les nuages, Je glane les mots.
Ils tournoient sur l’heure du temps.
Je les cueille et t’offre un printemps
Fleuri d’ un vocal concerto
 
Ces mots happés sont doux
Parfois se glissent les sérieux
Mêmes les  fous qui sont jaloux
Mais je laisse échapper les pieux.
 
Ingénue je grappille les mots crus
Ils fusent quand soudés par le plaisir
Corps enchevêtrés, moites et nus
Ils s’enivrent de notre désir.
 
Eperdue, je glane les mots
Qui se prononcent  sans son
Flagrants ils se lisent dans l’eau
Miroitante de ton regard fripon.
 
Alors se compose l’intime mélopée
Où culmine à l’infini notre fusion
Vibrante caresse d’un rêve éveillé
Constellé d’intenses frissons.
 
Je glane les mots…
 

PostHeaderIcon Cri

 
cri
 
 
Il est des moments où mon cœur déborde
Submergé par une lame d’amour
Qui inonde mon esprit et mon corps.
Et là, où que tu sois… tu es en moi.
Abolir ce manque qui déchire
Parfois le cœur de mon moi.
Manque viscéral qui ampute
Mon enveloppe réelle
Privée d’une partie de soi.
Membre fantôme et si présent.
Douleur sensitive que tu repousses
Quand je suis dans tes bras.
 
Je te ressens si fort
 Que j’ai l’impression de fondre.
Je coule dans ta direction
Comme le fleuve va à la mer.
Là je me jette dans l’immensité
Que tu représentes à mes yeux.
Au gré de ton être, devenir, et être.
Boire le silence du cri de nos ventres.
Caresser l’intrinsèque de nos âmes.
Enchevêtrer nos pensées..
Aimer…Amour…Amoureux…
Qu’importe…L’harmonie est  retrouvée.
 

PostHeaderIcon Réveil

REVEIL 

L’aube repose, sous sa paupière close.
Tu dors encore, lové contre mon corps.
Seul un doux frémir parcourt ton chibre d’or.
Eveillé par le velours moite de ma peau de rose.
 
Un appel de vie déploie ton sceptre de roi
Dur comme la pierre, il cherche sa tanière
A l’onctueuse chaleur hospitalière.
Sensitive, l’amphore de mes hanches ondoie.
 
Désir étreint d’un commun suspensoir
Entre mes rives tu glisses ta verge exquise
Jusqu’aux confins de ta terre promise.
Lascive elle imprime nos espoirs.
 
De nos bouches, à nos langues, à nos mains
La fièvre d’amour nous gagne et s’anime
Nos corps fébriles composent la rime
Tes deux mains accrochées à mes seins.
 
Ton membre d’airain soudain s’affole
Dans mon alcôve qui palpite excitée
Au contact de ton gland bourrelé
Je succombe à ton bandant licol.
 
L’aube explose et ouvre sa paupière close.
Alors que s’épanchent, sève et miel,
Le murmure du bleu du ciel
Fredonne son apothéose.

PostHeaderIcon Amourissime

amourissime
Amour fleur précieuse
Rose quémandeuse
De mots tendres et veloutés
D’attentions discrètes et distillées.

Amour, fiévreuse empreinte imprimée
Sur le cœur de celui qui aime et est aimé.
Amour  épine de rose
Quand l’absence s’impose.

Amour, racine profonde et sinueuse
Enchevêtrée de pensées amoureuses.
Soleil des nuits
Quand sommeille l’esprit.

Amour, main confiante
Elle nous retient, vivifiante
Quand  les écueils qui se hissent,
Nous envahissent.

Amour joyeux, fous rires partagés
Au creux de l’oreiller.
Quand la pomme est croquée
Dans une chaude complicité.

Amour qui à travers ses yeux
Nous  ouvre d’autres cieux.
Quand avec amour
Nous faisons l’amour.

PostHeaderIcon Baisers…

clou

 
Comme le nénuphar humide de rosée
Ma bouche ne peut rester fermée
Elle est comme aimantée
Par ta bouche dont j’attends le baiser,
 
Notre amour saisi de fièvre
Se glisse entre nos lèvres
Avide de se désaltérer
De nos salives enamourées
 
Nous butinons le fruit formé
Par nos deux bouches soudées
Ardeur de nos langues unies
Happées, tétées à l’infini
 
Baiser de feu qui allume
Un désir impérieux
Je donne, ce que tu m’inspires
Je prends ce que tu transpires
 
Baiser où pointe la tendresse
Repue de l’ultime caresse
Baiser à la  suave saveur
De nos intimes liqueurs.
 
Baisers…seule langue
Où deux langues
Se parlent en silence
 
Baisers… seule langue
Qui se comprend
De tous les amants

 

 Le Kama Sutra apparente le baiser à un art, et confère à la bouche un rôle et une importance particuliers en la considérant comme une sorte de temple sacré ne pouvant être partagée uniquement par les personnes dont l’Amour est véritable

 

PostHeaderIcon La première rencontre

Rencontre bon

La première rencontre
  
Tes yeux, mes yeux, se croisent émus.
Un langage d’une force inconnue
Prend vie dans notre regard.
Cela ne peut être un hasard.
 
D’une simple et convenue rencontre
Nait le désir d’arrêter nos montres.
 Sans mots, sans hésitation,
S’exprime la même pulsion.
 
De suite nos corps s’appellent.
 
Nos âmes se sont embrassées,
Avant notre charnel baiser
D’une lampée d’amour cueillie
Sur nos lèvres épanouies.
 
Tes paumes ouvertes effleurent
Et palpent avec émoi et lenteur
Mes monts à l’arrondi tendu,
Nichés sous un voile écru.
 
De suite nos corps se reconnaissent.
 
Ces caresses impromptues
Appellent la mise à nue
De nos corps éperdus
Parcourus d’un même flux.
 
Sur le sol, tombent les carcans
Alors que se dresse ton présent.
Confesse de mes sentiments
Pour l’absolu firmament.
 
De suite nos corps se comprennent.

PostHeaderIcon La rencontre…suite

Rencontre

La rencontre…suite
 
J’arrive…
La porte est déjà entrouverte
Tu la refermes. Joyeusement
Tu jettes la clé sous le canapé.
Une musique douce
Joue en sourdine.
Debout tu me regardes
Tes bras tu me tends
Tes mains aux doigts serrés
 Se posent doucement
De chaque côté de mes tempes.
Tu désires toucher mon âme
Me susurres-tu, avec un sourire
Papillonnant sur tes lèvres.
Avant de pencher ton visage
Et à pleine bouche me boire.
Par ce baiser volcanique
 Tu te glisses dans ma chair,
Et le sol se dérobe.
L’impatience est intenable.
Tu m’entraines sur ta couche
Nos fruits mûrs à point
Empruntent le même chemin.
Entrelacés nos corps s’émulsionnent
Et là enfin on se sent bien.
Chacun est l’aboutissement de l’autre
Et danse de concert dans la grande houle.
Cœurs et corps au souffle de l’extrême.
La première vague nous laisse pantelants.
Prêts maintenant à prendre le temps
De savourer, parcourir chaque once
De peau de nos corps exubérants
Enivrés de nos odeurs d’amour. 

PostHeaderIcon Love partition

music love

Love Partition
 
J’aime lorsque ta bouche brûlante
Eveille les notes incandescentes
De mon corps qui devient l’instrument
Choisi de ton vibrato d’amant.
 
Tes mains avec adagio palpent et affolent
La soie de mes courbes en clé de sol
Si tu mordilles l’arrondi de ta ronde
Immanquablement jaillit mon onde
 
La caresse crescendo de ton do
Descend  allegretto mon dos
Appelle un audacieux ré
Il chute à la naissance de ma raie
 
Tes accords avec maestro
Aspirent mon allégro
Tu joues avec amour la gamme
D’un opus de désir qui m’enflamme.
 
Je savoure les yeux fermés
La cadence enjouée de ta portée
Ma bouche quémande enfiévrée
L’archet de ta virilité
 
Je joue aussi ta sonate d’envie
Bouche et doigts le long de ton vit
Tu frémis au toucher de ma partition
Qui enfle au gré de ta passion.

PostHeaderIcon Ruban d’Amour

 
 
RUBAN
 
La fièvre au bout des doigts
Ta tête sur le galbe de mes fesses
Tu caresses les rondeurs avec un émoi
Empreint de fervente délicatesse.
 
Pause tendre d’amants repus
L’amour a coulé entre nous
Là nous voguons ingénus
Sur une mer d’amadou.
 
Nous volons sur le temps
Retenant le goût de nos ébats
Qui tel un nectar de ruban
Enlace de soie nos êtres béats.
 
Au pinceau originel trempé
A la source vive de l’amour
Nos sèves se sont échangées
Et composé ce nouveau jour.
 
Les mots susurrés et câlins
Gazouillent à l’infini, la plénitude
De nos corps est devenue le vélin
D’une délicieuse magnitude.