Comme le nénuphar humide de rosée
Ma bouche ne peut rester fermée
Elle est comme aimantée Par ta bouche dont j’attends le baiser, Notre amour saisi de fièvre Se glisse entre nos lèvres Avide de se désaltérer De nos salives enamourées Nous butinons le fruit formé Par nos deux bouches soudées Ardeur de nos langues unies Happées, tétées à l’infini Baiser de feu qui allume Un désir impérieux Je donne, ce que tu m’inspires Je prends ce que tu transpires Baiser où pointe la tendresse Repue de l’ultime caresse Baiser à la suave saveur De nos intimes liqueurs. Baisers…seule langue Où deux langues Se parlent en silence Baisers… seule langue Qui se comprend De tous les amants
Elle est comme aimantée Par ta bouche dont j’attends le baiser, Notre amour saisi de fièvre Se glisse entre nos lèvres Avide de se désaltérer De nos salives enamourées Nous butinons le fruit formé Par nos deux bouches soudées Ardeur de nos langues unies Happées, tétées à l’infini Baiser de feu qui allume Un désir impérieux Je donne, ce que tu m’inspires Je prends ce que tu transpires Baiser où pointe la tendresse Repue de l’ultime caresse Baiser à la suave saveur De nos intimes liqueurs. Baisers…seule langue Où deux langues Se parlent en silence Baisers… seule langue Qui se comprend De tous les amants
Le Kama Sutra apparente le baiser à un art, et confère à la bouche un rôle et une importance particuliers en la considérant comme une sorte de temple sacré ne pouvant être partagée uniquement par les personnes dont l’Amour est véritable |