La tête dans les nuages, Je glane les mots.
Ils tournoient sur l’heure du temps.
Je les cueille et t’offre un printemps
Fleuri d’ un vocal concerto
Ces mots happés sont doux
Parfois se glissent les sérieux
Mêmes les fous qui sont jaloux
Mais je laisse échapper les pieux.
Ingénue je grappille les mots crus
Ils fusent quand soudés par le plaisir
Corps enchevêtrés, moites et nus
Ils s’enivrent de notre désir.
Eperdue, je glane les mots
Qui se prononcent sans son
Flagrants ils se lisent dans l’eau
Miroitante de ton regard fripon.
Alors se compose l’intime mélopée
Où culmine à l’infini notre fusion
Vibrante caresse d’un rêve éveillé
Constellé d’intenses frissons.
Je glane les mots…