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PostHeaderIcon Imagine


 
 
 

imagine2

 

 
Imagine que ma main sur ton corps se promène
Une main douce et chaude fourmillant de désir.
Imagine mon souffle gorgé d’envie turlutaine
A la recherche de ton souffle au doux frémir
 
Imagine un infime et voluptueux instant
Ma langue taquine se glisse dans ta bouche
Elle happe et suce ta langue doucement
Et se délecte de tes ardeurs d’amant
 
Imagine encore, ta bouche avide,…enfiévrée
Elle lèche mes cuisses, descend, s’arrime, butine
Le drapé humide de ma profonde intimité.
Vaincu le tison du jouir explose sa cyprine.
 
Imagine ma bouche gourmande et amoureuse
Elle suçote imperceptiblement ta virilité
Ravie de ta verge ferme et savoureuse.
Je suis harpiste de ton  membre enchanté.
 
Imagine enfin le moment où tu glisses en moi
Ancré en mon abysse, charnelle osmose
Tu es chez toi, tu es bien, d’amour tu es roi
Nos corps lascifs atteignent l’apothéose.
                            Imagine…
 
 

PostHeaderIcon Millésimamour

kil

Millésimamour
 
A,d,l,i,e,n…ces lettres écrites à la volée
Compose ton appellation contrôlée.
Certifié véritable coquin par ton cru
Et savoureux en bouche décousue.
 
Enivrant, endurant voluptueux amant,
Tu adores te tendre au soleil levant.
Tu aimes le terroir de la vraie féminité
Qui t’inspire et émoustille ta virilité.
 
Bon cépage, tu t’insinues là où l’humidité
Règne, afin de te désaltérer, te rassasier.
De la souche féminine où tu prends racine
Tout en toi se régénère de ton vit à ta mine.
 
Ton arome inspire rire et ébats joyeux
Grappes et agapes se marient par jeu.
Tu es mon millésime d’amour profond
Je me pâme dans l’ivresse de ta passion.

PostHeaderIcon Hymne à l’amour

 
hymne
 
 
 
Tu es l’homme qui susurre les mots sucrés
 Les mots salés brûlants comme le soleil
Bouche humide au creux de mon oreille
Avant de couvrir mon corps de baisers
 
Tu es le délicieux et précieux amant
Celui qui exalte l’essence de ma féminité
Par tes caresses empreintes de volupté
Et  ton coquin sourire, si désarmant.
 
Insatiable tu me clames ton amour
Alors que tu te loves entre mes reins
Ta bouche avide butinant mes seins
Je suis ton indécente belle- de- jour
 
Le ballet de nos charnelles figures
Allume dans ton regard des étincelles
La vue de mes courbes originelles
Attise ta fougue et mes mouillures.
 
La fusion de nos corps est pure délice
Nous savourons le plaisir de nos sens
Désinhibés, exaltés jusqu’à la transe
Emportés par notre passion adulatrice
 
Quand le jouir fulgurant nous embrase
Main dans la main et souffles courts
Nous surfons encore et  toujours
Sur la vague grandiose de l’extase.
 

PostHeaderIcon LouvEmmaNescence

buoni

 

Quand ton regard me caresse et devient loup

Il réveille la louve qui en moi sommeille.

Tu me dis à l’infini que je te rends fou

Alors la soie de ma peau vire au vermeille

Au dessus de ton ventre, à toi enchâssée,

Je bouge à peine. Mes yeux dans les tiens.

Fasciné par ton cri de silence enamouré

L’amour exhale son aura et nous retient 

Je comprends à ce moment la profondeur

De l’amour que toujours tu me déclames

Tu as osé l’avouer dés la première heure

Alors que tu n’imprégnais pas mon âme 

La danse muette et lascive de nos corps

Se meut gonflée de nos sèves exacerbées

En moi tu te déploies arrimé à bon port

Doucement pétri en mon tangage mouillé.

Louve, loup ardemment se sont reconnus

Une évidence écrite à l’encre des regards

Pétales, corolles éclos au fruit non défendu

L’amour velouté a planté son dard.

 

Nous entrons en louvelupté… 

PostHeaderIcon Musique de chambre

buonissimo

 

Quand la musique sur notre couche se glisse
Subtile chef d´orchestre, de la lyre de nos corps
Elle joue la partition jouissive de nos abysses
Libérant la digue d’une tactile mandore
 
Les notes s’envolent, envahissent la chambre
Comme mes mains qui prennent possession
De ton corps puissant, luisant comme l’ambre
Que je palpe avec douceur et délectation
 
La symphonie de mes doigts s’infiltre
Sonde les failles et les bosses de ta chair
Qui transpire sous la moiteur de mon philtre
Qui doucement transsude de ma tanière
 
Quand ton mât de misaine se déploie
Et en ma bouche prend son envergure 
La gourmande joue l’hymne à la joie
Avec adagio elle savoure sa tessiture.
 
Concertistes de nos sens nous vibrons
En accord sur les cordes du plaisir
Ivres d’une dévorante passion
 Nous explorons la sonate du jouir.
 

PostHeaderIcon J’aime que tu m’aimes

 
 
 
J’aime que tu m’aimes
 
 
Ah que j’aime lorsque ton regard
Se pose, pétille et puis s’égare
Dans l’échancrure de mon corsage
Tu me bois de tes yeux pas très sages
 
Ah que j’aime lorsque nos bouches
Brodent les paroles qui touchent
Coquines  elles fusent peu farouches
Sur le vélin de nos sens et font mouche.
 
Elles allument le désir impérieux
D’unir nos lèvres d’amoureux
En un baiser intense et savoureux
Qui réveille ton fruit audacieux
 
Ah que tu aimes m’offrir ta ferveur
Gourmande je la déguste avec bonheur
Ma langue agile est l’organe exploreur
Qui mignote et titille avec ardeur.
 
Ah que tu aimes à ma claire fontaine
Recueillir l’élixir de tes fredaines
Qui jaillit et s’écoule sans peine
Jusqu’à te faire perde haleine.
 
Ah que j’aime que tu m’aimes
Comme tu aimes que je t’aime.

PostHeaderIcon L’artiste



La lumière inonde la pièce gaiement
L’artiste est là, pipe en bouche.
Ses pinceaux attendent patiemment
Que sur la toile se pose sa touche.

Au gré de ses couleurs il couche
Sur la toile sa vision et ses pensées.
Il crée sa propre lumière souche
Invente des lignes insoupçonnées.

Son art sublime métamorphose
Le sens et le cours du temps.
Il balaie le concept des choses,
L’espace devient différent.

Entre la toile et l’artiste
Fusent les affres de l’amour
Sensibles cordes de violoniste
L’archet cueille la lumière du jour

Ses mots profonds sont couleurs
Fébrile Il peint comme on écrit
A la dérive de son cœur
De ses déboires et ses envies.

PostHeaderIcon Intemporis

 

 

Intemporis

 

Soudain éclot un univers  intemporel

Les éléments dans le silence se meuvent.

 Particules légères enlacées par le temps

L’éternité s’écoule en un long fleuve.

 

Comme  happés par une  ronde vague,

L’esprit se pose, va, vient et se transporte

Franchit le cercle  et glisse dans la bague.

L’œuvre  l’accueille  et ouvre sa porte.

 

Le regard libéré  ancré à l’intérieur

Emulsionne les pensées sensorielles

Jaillit un éden  à l ‘odorante couleur

Balayé par un vent d’émotions réelles.

 

S’éveille en chacun un monde personnel

Les reflets, les ombres sur la toile dansent

Vertige baigné d’un reflux irrationnel

Qui transcende l’âme et sa quintessence

 

PostHeaderIcon Maximes

  

   

   

Maximes. 

  

  

Tu es mon jour, comme je suis ta nuit 

Ensemble nous conjuguons nos vies 

De notes composées au gré de nos envies 

Musique d’amour qui  nos corps envahit 

  

Le désir toujours  danse sur nos bouches 

Attirées Assoiffées elles se touchent 

Se titillent longuement et peu farouches 

De haut en bas, précises elles font mouches 

  

Avides elles se promènent se désaltèrent 

De chaque recoin de nos chairs 

Nos sucs émoustillés se libèrent 

Nous offrant leurs mystères. 

  

L’invite tendue de ta virilité 

Emeut la tanière de mon intimité 

Comme une fleur de sève gorgée 

Elle aspire le fruit convoité. 

  

Etamine et pistil s’animent 

Dans un corps à corps ultime 

Enfiévrés et sensibles à nos maximes 

 Nous atteignons l’amoureuse cime

PostHeaderIcon Crépuscule

 
 
 
 
Crépuscule
 
 
Il est l’heure ou le soir point à son tour
Immuable, il souffle sa poudre magique
Dans l’œil oblique et rompu du jour
Et frôle les courbes de dunes idylliques.
 
L’un près de l’autre assis et sages
Attentifs à l’aura épidermique de chacun
Se défige la mise en relief de nos images
Agrémentée de nos voix en guise d’embruns.
 
Et puis sans crier gare, une émotion
 Réelle se crée et résolument distille
Un fluide lascif de coulante sensation
Affluant de nos esprits à mes chevilles.
 
La perception de concert est partagée,
La lave des corps s’épanchent…
Alors qu’une main se glisse à mon décolleté
L’autre volte et s’attarde sur ma hanche.
 
Puis vient le premier baiser fleurant le désir
De nos lèvres qui sans hésiter s’entrouvrent.
Imperceptibles, les mots soupirent
Les langues se cherchent et se trouvent.