Quand ton regard me caresse et devient loup
Il réveille la louve qui en moi sommeille.
Tu me dis à l’infini que je te rends fou
Alors la soie de ma peau vire au vermeille
Au dessus de ton ventre, à toi enchâssée,
Je bouge à peine. Mes yeux dans les tiens.
Fasciné par ton cri de silence enamouré
L’amour exhale son aura et nous retient
Je comprends à ce moment la profondeur
De l’amour que toujours tu me déclames
Tu as osé l’avouer dés la première heure
Alors que tu n’imprégnais pas mon âme
La danse muette et lascive de nos corps
Se meut gonflée de nos sèves exacerbées
En moi tu te déploies arrimé à bon port
Doucement pétri en mon tangage mouillé.
Louve, loup ardemment se sont reconnus
Une évidence écrite à l’encre des regards
Pétales, corolles éclos au fruit non défendu
L’amour velouté a planté son dard.
douceur et volupté… ode aux sens.