Eros fredonne.
La douce chaleur d’un après -midi
De Mai, sous un pin parasol
Petit coin de paradis
Allongés à même le sol,
Nous effeuillons le printemps.
De nos mains qui papillonnent
A nos bouches se butinant
Attentifs à Eros qui fredonne.
Un rayon de soleil mutin,
Entre mes jambes, dessine un chemin
Qui enlumine le mont Olympe
Alors que brillent mes nymphes.
Tu chuchotes à mon oreille
Le désir d’être aspiré
En mon antre des merveilles
Verge palpitante léchée.
Mignoté par mes spasmes mouillés
Profondément ancré en moi.
Ta dague de chair émoustillée,
Savoure son mets de choix.
Puis, quand chantent les soupirs
Dans l’harmonie transparente
D’un flamboyant faîte du plaisir
Ensemble, happer la vague déferlante.