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PostHeaderIcon Poème sans fin

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Poème sans fin.

 

 

Alors que tu dors

J’écris sur ton corps

A l’encre de ma faim

Un poème sans fin

 

Ton corps  frémit

Ma plume s’enhardit.

Deux mots joyeux

Sur tes cheveux soyeux

 

Une rime d’amour

Sur tes yeux velours.

Des mots fruités

Sur ta bouche fermée.

 

Un verbe affolant

Sur ta pomme d’Adam

Une virgule appuyée

Sur ton torse satiné.

 

Cinq lettres soudées

Sur tes cuisses musclées

Des points de suspension

Sur tes orteils mignons.

         

Sur ton nombril le point

De mon souffle incertain.

Sur ta verge endormie

Un sonnet infini.

 

Sur le vélin de ta peau

Ce poème si chaud

Eveille ton envie

Tu es ma poésie.

PostHeaderIcon Couleur de vie

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Couleur de vie

   

 

Collision fortuite, tôle froissée

Regards chargés d’électricité

De toi… à… moi à…nous deux

Merci hasard bienheureux

 

La  rencontre devient  magique

Et la couleur de nos vies volcanique.

Peu importe ce qui nous charme

Notre histoire tisse sa trame.

 

Marchons main dans la main

Sur un  langoureux chemin

Où chanteront nos lendemains

Parsemés de fervents câlins.

 

Dans tes yeux s’ouvre le bleu

D’un désir harmonieux.

Tu as jeté ton ’ancre au port

Vital de mon amphore.

 

Quand tu  empruntes la sente soyeuse

Qui te conduit à la grotte joyeuse

Le rire complice de l’amour

Eclate dés le lever du jour

 

En Virtuose de mon corps

Tu joues ta partition encor et encor

Tes notes atteignent mon âme

Là, sans faillir grandit ta flamme

 

PostHeaderIcon Félicité

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La chambre baignée d’ombres

Accueille  la lumière qui sombre

Et dessine sur les deux corps nus

Des arabesques saugrenues

 

D’où nait un seul être de ce duo

Etrange fleur aux ailes d’oiseau

Qui pour l’ instant dort

Immobile dans le décor.

 

Au centre de la pièce le lit est une île

Recouvert d’un fin drapé fébrile

Enroulé  arraché au gré de la danse

D’un ballet d’amour intense.

 

L’air est moite et chaud

Balayé par un voluptueux sirocco

Parfois le silence est entrecoupé

Par de petits gémissements étouffés

 

Cupidon veille ses chérubins

D’un œil câlin

Qui fleure bon l’amour

Alors que décline le jour.

PostHeaderIcon A tire-d’aile

a-tire-d-aile

 

Brune ou blonde

Femme fatale

Fine ou ronde

Mais fondamentale

 

L’hirondelle nomade

Dont le cœur léger

Bat la chamade

De contrée en contrée

 

Moult tendresse

Amour toujours

Le cœur de poétesse

Offre ses atours

 

De l’ombre au soleil

Se conjugue le présent

Des sens en éveil

D’un désir d’amants

 

Colorions la vie de baisers

Comme l’aile d’un papillon

Que Monet aurait pu imaginer

Butinons l’émotion

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PostHeaderIcon Douceur

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Douceur

 

 

Nos rêves éveillés

Illuminent la voie

D’une nuit étoilée

Le ciel est notre toit

 

Corps abandonnés

Nus sur la soie.

Doigts entrecroisés

Unis de notre foi

 

Instants bénis

Amour partagé

Effleurer l’infini

Notre nous enlacé

 

Corps repus

Encore ailleurs

Retenus

Douce torpeur.

 

Pensées bleues

Lumière irisée

Heureux

Dans l’unité.

 

Loin de tout

Tableau vibrant

Resserrer l’écrou

De la fuite du temps

 

 

PostHeaderIcon TIC TAC…

tic-tac 

 

Tic tac tic tac

Chante l’horloge qui tue le temps

Les secondes s’égrènent inexorablement

Le carillon sonne la fuite du temps

 

Tic Tac Tic Tac

 

J’aimerai d’un signe  arrêter le temps

Suspendre sa course en avant

Eterniser le moment présent

 

Tic Tac Tic Tac

 

Entendre de nos cœurs les  battements

Ne plus craindre les éloignements

Offrir le temps à notre temps

 

Tic Tac Tic Tac

 

Rien ne s’effacera sous le poids des ans

Ni tes baisers ni tes mains sous mon jupon blanc

Nos regards croisés sous le firmament.

 

Tic Tac Tic Tac

 

J’ai jeté la clé, le balancier s’est arrêté

Je n’entends plus le temps passé

Alors se dessine un cœur d’éternité…

 

PostHeaderIcon À fleur de toi

a-fleur-de-toi

À fleur de toi

S’exhale l’émoi

A fleur de peau

S’envolent les maux

Sans te toucher

Humer

Tes désirs

Jusqu’à plus soif.

Envie qui ruisselle

Au gré de nos regards

En consumer l’étincelle

Happer

La goutte de sueur

Au creux de ma gorge

Vibrer

Au son de la musique

De nos corps

Ouvrir

La porte de nos sens

Libérer

Les essences

Caresser

L’onde fébrile

De nos ventres

En savourer le murmure

Le verbe est chair

La chair se fait verbe

PostHeaderIcon Mon archet

Mon archet 

 

 

Mon archet

 

 

Lorsque nos corps se frôlent et se parlent

Eclot une fleur dont le parfum capiteux s’exhale

Troublante et douce tige avide d’humidité

Elle butine mes bouches de désir mouillé

 

L’ hardiesse érectile de ta langue déclenche

Une houle qui anime mes hanches

Comme la moule accrochée au rocher

La nymphe de mes lèvres à tes lèvres est soudée

 

Je dérive sur la contrée  issue de nos sens

Tu en recueilles le suc émotif de ma  jouissance.

Ton fruit tendu appelle la caresse

Velours,  de ma langue de prêtresse.

 

Avec délice à tes genoux je  savoure

Ton sceptre gonflé d’amour.

Lorsque tu te glisses en moi

Tu es l’archet de mes émois.

 

Nos corps écrivent la partition

De nos esprits vibrant de passion

La vague de plaisir qui nous submerge

Nous dépose, repus  sur la même berge

 

 

 

PostHeaderIcon À Vous

 

 

 

 

Quand enfin arrivera le temps

Où nos enveloppes charnelles

Conjugueront le verbe au réel

S’ouvrira la digue d’un émoi latent

 

Mes lèvres nues et roses

Sous votre bouche attendue

Ne resteront closes

Vibrant calice, à vous dévolu.

 

Sous votre regard profond

Recouvert de percale blanche

Nul doute que doux et rond

Mon corps à vos désirs s’épanche.

 

Lorsque ,de vos mains ,dévêtue,

Brûlante de vos caresses

Et pudiquement nue.

Je serai votre pièce maitresse.

 

Vous, l’explorateur enivré d’abysse

Quand de vous déjà inondée,

Vous emprunterez la sente de mes cuisses

Là entres rêves et pensées vous y nicher.

 

Dans l’ attente…

 

Aux confins de mon âme frémit

Le désir de votre flamme

Qui toujours ébaudit

Mon élixir de femme.

PostHeaderIcon Saveur

Saveur

 

 

 

 

 

Retrouver ma saveur de femme

Sur ton visage, me trouble l’âme

Tes yeux encore me font l’amour

Quand tu me humes à ton tour.

 

Bouches fruitées par nos voyages

D’où s’exhale un seul langage

Le parfum doux de nos liqueurs

Enivrent nos sens de langueur

 

Dans l’ivresse les mots largués

Attisent nos corps embrasés

Je suis fleur au pistil dressé

Offerte à ton dard énamouré

 

Éclot là où ton regard échoie

Sous la divine caresse de tes doigts

Le coquillage s’emperle de rosée

Et vogue sur ta houle effrénée

 

Quand tu plonges en moi

Ton ardeur gorgée d’émoi

Engendre une joute amoureuse

Sur la vague d’une mer capiteuse.