CrépusculeIl est l’heure ou le soir point à son tourImmuable, il souffle sa poudre magiqueDans l’œil oblique et rompu du jourEt frôle les courbes de dunes idylliques.L’un près de l’autre assis et sagesAttentifs à l’aura épidermique de chacunSe défige la mise en relief de nos imagesAgrémentée de nos voix en guise d’embruns.Et puis sans crier gare, une émotion Réelle se crée et résolument distilleUn fluide lascif de coulante sensationAffluant de nos esprits à mes chevilles.La perception de concert est partagée,La lave des corps s’épanchent…Alors qu’une main se glisse à mon décolletéL’autre volte et s’attarde sur ma hanche.Puis vient le premier baiser fleurant le désirDe nos lèvres qui sans hésiter s’entrouvrent.Imperceptibles, les mots soupirentLes langues se cherchent et se trouvent.