Becquée d’amour
Après midi d’hiver, sur mon lit allongée
Je laisse mes pensées vagabonder
La porte s’ouvre et soudain
Sans un mot mon amour me rejoint.
Mes bras se tendent et contre mes seins
J’accueille mon grand chérubin.
Nos bouches en une becquée d’amour
Scellent la joie de son retour.
Les corps se cherchent se trouvent
Glissent se palpent se découvrent.
Le sentiment se mêle au cérébral
Un désir complet de nous s’exhale.
L’ornière humide de mon calice secret
Se réjouit déjà sous son regard de geais
Elle palpite avide d’être comblée
Au sens propre et figuré.
Réceptif le dard se tend et retend
Notre couche est devenue le volcan
D’une intense langue de feu
Qui joue un jeu langoureux.
Dans l’encensoir clair obscur de nos désirs
Il pénètre lentement et du même soupir
Savourons ce moment libérateur
Première étape de la voie du bonheur