Au creux de mon lit, encore demeure
L’empreinte de ton corps et ton odeur
Elle parfume mes draps que je hume
A ce souvenir, mes yeux s’embrument.
Le soleil levant ne peut embraser
Ce que notre amour a partagé
Ne subsiste qu’un perceptible vestige
Si doux qu’il me donne le vertige
Ma main caresse mon corps sage
Encore frémissant du fol hommage
Empreint d’ardents trémolos
Que ta verge et ta bouche ont déclos
J’ai joui sous tes couleurs, ta fragrance
Tu as saisi chacune de mes nuances
Oscillant dans ton tsunami d’amour
Nous avons atteint le jour.
Harmonieuse communion intime
Jusqu’à l’apothéose ultime.
Nos câlins ont la saveur idyllique
Et suave d’une île des tropiques