Nos âmes assoiffées d’amour
Appellent nos bouches à s’abreuver.
Comme toujours nos émotifs baisers
Déclenchent le brasier d’un chaud velours.
Coquin, tu me scandes à l’oreille
La merveilleuse fête charnelle
Que mes monts et tes merveilles
Célébreront sur un amoureux autel.
Ta voix suave attise et enivre
Le fin fond incandescent de ma chair
Stimulé, tu m’appelles ton Vésuve
Ta femelle au bouillonnant cratère.
Sur toi, accrochée à ton hémisphère
L’amour s’égoutte physique et cérébral
La vie retrouve ses racines primaires
Animales, végétales, totales.
Nous touchons la quintessence absolue
Toi, moi, l’un devenu l’autre pour un tout.
Fomentant une jouissance sans nom et continue
D’où ruisselle ma fontaine cyprinée d’amadou.
Puis fulgurant, résonne le cri de lumière
De nos ventres, un évanescent intemporel
Explose les couleurs sulfureuses d’un arc en ciel
Qui diluent le présent de ce jour, et d’hier.
En symbiose, blottis, enchâssés, confondus
Nous dérivons sur des nuages laineux.
Et touchons un royaume inconnu
Amoureux béats, voguant dans les cieux.
A toi…pour nous.