Nuit et Jour
La nuit se retire doucement
A elle de se reposer maintenant
Elle emporte sa capeline noire
Lourde de rêves et d’espoirs
Elle laisse place à l’aube claire
Qui timide ouvre ses paupières.
Elle hésite et retient encore
Un pan de la cape qui déjà s’endort.
En volutes, la brume sur l’eau
Commence le vaporeux show
Mouvant de mille et une caresses
Aquatique et sublime maîtresse.
Le silence feutré s’ébroue
Il retient encore son souffle doux
Alors que le coq sur ses ergots chante
La lumière ouvre sa main confiante
Le grand théâtre de la vie
Commence un acte inédit
Chaque jour s’ajoute au premier
Et compose l’humanité
Je ne suis qu’un grain de sable
Au chœur de cette grande fable
De toute la gamme de mon désir
Je joue une partition d’avenir.