Tu me dis
Comme chaque nuit
Tu m’appelles et tu me dis
Que dans le cadran de ta vie
Je suis ton soleil de minuit.
Que de ton verger si fleuri
Je suis désormais l’unique fruit.
Tu m’appelles et tu me dis
Que ton corps n’est plus engourdi
Que tes sens sont en euphorie
Qu’un miracle s’est produit
Alors que tu étais endormi.
Tu m’appelles et tu me dis
Que bientôt nous serons unis
Cœurs et corps épanouis
Tu œuvres à préparer notre nid
Nous rêverons sur le même châlit
Tu m’appelles et tu me dis
Que mon parfum de femme t’ébaudit
Que près de ma source tu frémis
Que je suis ton pain béni
Que tu redécouvres l’envie.